FONDS POUR L’ALPHABÉTISATION ET L’ÉDUCATION NON

FORMELLE (FONAENF)

A propos du FONAENF

Organes et structures

Le FONAENF dispose d’organes statutaires et d’une structure d’exécution. Les organes statutaires sont au nombre de quatre :

l’Assemblée Générale (AG),

le Conseil d’Administration (CA),

le Comité des Membres d’Honneur (CMH),

le Comité National de Financement (CNF).

L’Assemblée Générale se réunit tous les deux ans en session ordinaire.

Le Conseil d’Administration composé de onze (11) membres tient compte de la représentation des quatre groupes d’acteurs que sont : l’Etat, les PTF, le Secteur privé et la Société civile. Il est présidé par le Ministère en charge de l’Economie pour le compte de l’Etat.

Les membres du Comité d’honneur sont des personnes ressources choisies au regard de leurs expériences dans l’ENF.

Le Comité National de Financement est représenté sur le terrain par des comités déconcentrés ou intégrés à la gouvernance locale. Au niveau déconcentré, il s’agit des Comités Régionaux de Financement (CRF) et des Comités Provinciaux de Financement (CPF).

Au titre de la décentralisation de l’éducation non formelle, il a été a mis en place depuis 2019, les Comités Communaux de Financement (CCF) opérationnels à l’échelle de la commune et les Comité Régionaux de Financement (CRF) agissant pour le compte des Conseils régionaux.

La Direction générale est la structure d’exécution du FONAENF.

Nos objectifs

Objectifs général

 

L’objectif général du FONAENF est d’œuvrer à éradiquer l’analphabétisme au Burkina Faso en vue de contribuer efficacement à la construction d’une société éprise de justice et de paix où tous les membres, hommes et femmes concourent à l’effectivité des droits humains fondamentaux et à la promotion d’un développement local durable.

Objectifs spécifiques

Le FONAENF poursuit les objectifs suivants :

recueillir et gérer les contributions de l’État et des partenaires publics et privés pour financer l’alphabétisation et l’Éducation Non Formelle (ENF) ;

encourager l’État et les partenaires au développement à renforcer leurs contributions financières en faveur de l’alphabétisation et de  l’éducation non formelle ;

élargir la base des sources de financement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle afin de recueillir de nouvelles ressources financières auprès de nouveaux partenaires ;

renforcer les capacités d’intervention dans le domaine de l’alphabétisation et l’éducation non formelle en accordant des subventions conformément aux critères arrêtés dans les manuels de procédures ;

adopter de nouvelles formes de financement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle qui favorisent les couches sociales défavorisées.

 

les axes stratégiques

Pour ses interventions, le FONAENF dispose d’un plan stratégique 2020-2024 bâti autour de quatre (4) axes principaux :

axe 1 : amélioration de l’accès à l’éducation non formelle ;

axe 2 : amélioration de la qualité de l’éducation non formelle ;

axe 3 : renforcement de la stratégie de mobilisation des ressources ;

axe 4 : pilotage et gouvernance de l’éducation non formelle.

Public cible

Le public cible du FONAENF est constitué des adolescents, des jeunes et des adultes des deux sexes évoluant dans les communautés rurales et  urbaines et désireux d’acquérir des connaissances fondamentales ainsi que des compétences techniques et professionnelles pour construire des projets de vie assurant leur intégration socioéconomique.

Zones d'intervention

Le FONAENF est un instrument de financement intervenant dans les treize (13) régions et les quarante-cinq (45) provinces du Burkina Faso.

Les reformes en cours

Depuis 2015, le FONANENF a adopté le « continuum d’alphabétisation ». Il consiste à organiser après chaque session d’alphabétisation, une formation technique et spécifique sur une thématique choisie par les bénéficiaires.

Le FONAENF met en œuvre depuis 2019, le programme d’appui aux collectivités territoriales pour le renforcement de la gouvernance locale  de l’éducation non formelle.

Ce programme constitue l’opérationnalisation de la décentralisation du financement de l’ENF dans la dynamique du faire faire.