1. Difficultés et perspectives

Malgré ces avancées notables, force est de constater que le financement enregistre une baisse continue depuis 2011. Par exemple, en 2020, les contributions chiffrées à 2 519 666 503 FCFA ont chuté de 71% comparées à 2011 (année de pic) où elles étaient de 9 734 716 838 FCFA. Parallèlement, le nombre de centres recule de 73% en 2020 pour finir à 2 715 contre 9 932 en 2011. Cette baisse est due à un certain nombre de facteurs parmi lesquels on peut noter l’arrivée à terme des conventions directes avec certains partenaires techniques et financiers et les crises sécuritaire et sanitaire qui limitent les capacités de l’État.

Ces difficultés ont conduit le FONAENF à saisir de nouvelles opportunités de financement. C’est dans ce cadre que sont mis en œuvre les projets et programmes spécifiques mentionnés plus haut.

Des partenariats futurs sont envisagés avec la Banque Mondiale et le Canada dans le cadre du financement de la formation des jeunes. Un autre partenariat est envisagé avec le Catholic Relief Service (CRS) pour le financement de la formation de groupes de femmes.

Le FONAENF entrevoit aussi de déployer progressivement une stratégie de communication et de plaidoyer élaborée en 2021 afin de renforcer sa visibilité et stimuler l’émergence de nouveaux espaces de dialogue susceptibles de contribuer à diversifier ses sources de financement.

Le FONAENF tient à traduire ses remerciements à l’État ainsi qu’à l’ensemble des partenaires qui ont su relever, d’une manière ou d’une autre, les défis de l’ENF jusqu’à ce jour.